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Feuyemobil: le pl​é​onasme de Magog - P​.​A​.​N​.​I​.​N​.​I. (A Tale of Laserquest IV)

from Zoo 3 by Slam Disques

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about

Enregistré au studio de L'UQAV à Verdun en novembre 2018.

lyrics

Cette toune-là était sur la compil’ Survival of the Fatest
J’trippais dessus sans savoir qu’est-ce qu’ils racontaient dedans
Tout ce que j’savais à l’époque c’est qu’ils chantaient en allemand
En ce moment je me rends compte qu’ils chantaient vite en sacrement
Google translator m’a montré de quoi ça parle
Le petit cul d’Chicoutimi aurait jamais pu deviner
Ça reste un super bon texte qui prône l’égalité dans l’monde
mais une fois traduit en français ça sonnait vraiment la merde

Pas tout l’temps besoin d’un texte qui va faire réfléchir tout l’monde
Des fois tout c’que t’as d’besoin c’est 2-3 riffs de punk

Bon ben nous voilà encore sur la nouvelle compil’ de Slam
en reprenant la toune d’allemand en tentant n’importe quoi
J’avoue que c’était pas évident de prendre le temps entre deux enfants
de pondre un texte qui percute pas et pas faire une cenne là-dedans
Pis on a même essayé des vieilles chansons de Reggae
de petit folk ben ben tranquille pis même une toune des Sœurs Boulay
Au final on a écrit sur la composition du texte
je sais qu’on n'aurait peut-être pas dû, Fuck off

Faites-vous pas d’attentes on vaut pas une poignée d’merde
On n'a pas la plume à Gerry Boulet

Arrêtez d’fumer c’pas bon pour la santé

Faites-vous pas d’attentes on vaut pas une poignée d’merde
Nos textes ressemblent à ceux d’Philippe Lalanne

Never Forget

Aujourd'hui j'veux vous parler d'que'que chose qu'y'est un p'tit peu «tot'ché»
Ça peut être mal interprété, ça dépend de quel bord tu t'es levé
Si c'est que'que chose qu'y'est drôle à dire, t'entends ça tu penses au pire
Mais c'est pas si pire que ça, la preuve
C'est qu'j'en parle fait qu'ça doit pas être si pire que ça
(Pis de toute façon t'as rien qu'à enl'ver l'disque)
Mais c'est donc belle une fille, hé qu'c'est donc belle
À côté d'elle un gars ça d'l'air d'être fait' pour t'nir une pelle
Hé qu'c'est donc belle une fille, hé qu'c'est donc belle
Pourquoi faut-il que je me trouve des talents d'épais
Quand je me trouve près d'elle
Ça a commencé à l'école, dans ma classe y'avait une p'tite bolle
Son prénom c'était Carole et j'l'avais remarquée en étole
J'en étais fou
Jusqu'au jour ou à’ récréation, on mangeait notre collation
Elle a toussé un p'tit brin
Pis ell'a vomi tout' ses raisins
Oh là, j'l'aimais moins
Mais c'est donc belle une fille, hé qu'c'est donc belle
Quand qu'à te r'garde dans les yeux, tu viens toute mel...
Hé qu'c'est donc belle une fille, hé qu'c'est donc belle
Pourquoi faut-il que mon quotient baisse à 12, quand je me trouve près d'elle...
Un jour au bal des finissants, j'tais déguisé en achigan
Assis just' à côté d'une fille que j'regardais depuis un an
J'tais ben parti
J'ai décidé de le lui dire et ça’ sorti à peu près comme suit:
Toi... tu ...cas.. ttss.. tstts..n'stie..........
Faqu'est partie
Mais c'est donc belle une fille, hé qu'c'est donc belle
C'est pour elle que furent inventés les dentiers ( dentelles ! ) dentelles
C'est donc belle une fille, hé qu'c'est donc belle
Pourquoi faut-il que «j'aye» du blé d'inde entr'les dents
Quand je me trouve près d'elle
Une fois j'étais à l'épicerie pis la caissière m'avait séduit
Mais j'achetais rien que trois pétac'
Pis j'les ai mis sur Interac
C'tait loin d'être dans l'sac
Une fois y'a une fille qu'y'est v'nue chez nous
J'l'avais toujours trouvé de mon goût
Mais quand 'à m'a arraché mon linge
Me semble qu'à l'avait d'l'air d'un singe
C'tu moi qu'y'est pas correct ?
Mais c'est donc belle une fille, hé qu'c'est donc belle
Près d'un feu en pi-de-jama, dans l'temps de Noël
C'est donc belle une fille, hé qu'c'est donc belle
Pourquoi faut-il que la chaîne à tire pu, la première fois que j'vais chez elle
C'est donc belle une fille (longue série d'onomatopées)
C'est donc belle une fille (longue série d'onomatopées)
C'est donc belle une fille (longue série d'onomatopées)
C'est donc belle une fille (longue série d'onomatopées)
C'est donc belle une fille (longue série d'onomatopées)
C'est donc belle une fille (longue série d'onomatopées)

Au cœur de la ville endormie
Reposent des millions d’gens soumis
Personne d’autre pour hurler la nuit
Que l’vieux clochard sous l’pont Marie
Dans les rues y’a plus qu’des matons
Tous les Apaches sont en prison
Tout est si calme qu’ça sent l’pourri
PARIS VA CREVER D’ENNUI

L’baron qui règne à la mairie
Veut qu’tout l’monde aille au lit
Sans bruits
Les lits qui grincent sont interdits
D’ronfler c’est toléré… merci
Allons enfants de la patrie
Contre nous de la tyrannie
Dont nous abreuve ce bouffon
Élu par de sinistres cons

Paris se meurt aujourd’hui
De s’être donnée à un bandit
Un salaud qui lui a pris
Ses nuits blanches
Paris la nuit c’est fini
Paris va crever d’ennui
Paris se meurt, rendez-lui
SES NUITS BLANCHES

C'est la ronde de nuit

D'où viennent tous ces gens stupides
Comment font-ils pour être si cons?
Nés dans les banlieues du Québec
Se narguant d'être pure laine
Mais pour leur prochain, y ressentent rien

Jette le blâme sur
La nature humaine, la destinée
Jette le blâme sur le règne de la cupidité
La peur des Dieux
Peur du changement
De la vérité

Ajoute le Test des valeurs, ôte celles des autres
Aucune réponse
Mémorise et retiens les tounes de La Voix
Quand les Questions
Sont même pas posées
Est-ce que quelqu'un apprend du passé?
On stagne tous ensemble dans un beau merdier

Mon Père, mais qu'ai-je donc fait?
J'ai pris ton fusil de chasse
Mais trébuché dans tes traces
J'le garde la nuit près de moi
« Frotte s'il est sale
Polis-le bien
Chéris chaque cartouche et chaque balle »

Creux, proche de la crique
Sous le feuillage
Sous la crasse
Git la carcasse de mon second viol
Creux, proche du parc
Sous les pierres
Sous les chênes
Git la carcasse d'une jeune amérindienne

Oh ma sœur, j'te jure, où que tu sois
Qu'j'men croyais pas capable
Ils me l'ont tant répété :
« Faut surtout pas trembler »
J'me suis perdu dans l'instant
J'me suis perdu dans le meurtre
Le meurtre est fascinant
Le meurtre est notre raison de vivre

Le Canada aime ses croix
Oublie ses pensionnats
Y prient pour votre salut
Vampirisent les âmes perdues

L'Histoire est racontée
Chaque ligne est digérée
Oublie toute logique
Les changements climatiques
La raison est une menace

Cindy a passé quelques temps dans l'Ouest
Un petit changement de métier, un changement mérité
Mais son métier la tuait autant qu'à Montréal
Un métier que t'haïs, n'importe où, ça reste un métier de marde

Cindy est juste restée quelques mois
C'est dur d'apprécier ta job quand t'es en dépression
Le suicide fut si simple et si rapide
Et a balayé toutes les années à être la pute d'un boss

Pense pas (reste)
Bois ton verre (chez toi)
Regarde le feu brûler (à)
C'est ses problèmes à elle (l'abri)
Sois juste un citoyen modèle

J'voudrais qu'on m'donne une belle piastre
Chaque fois que mon pays cautionne un meurtre dégueulasse
J'm'achèterais une province
Le Canada est à vendre
Mets-y des pipelines, des mines, sans redevances
Tu peux faire un profit immense
Ou peut-être juste vivre d'écœurement
L'évidence comme linceul
Qu'il y a des millions de gens brillants
Plus brillants qu'un seul

Le bonheur s'en va...
On abandonne, se laisse dériver

Sara fuit, ses pensées se mêlent
Son répondeur parlera pour elle
Les encouragements étaient sincères
Mais tout s'évapore, tout se perd

Des milliers de messages par heure
Un million de pétitions et de peurs
Tous victimes du « laissez faire »
Des milliers de voix pour une centaine d'armes
Cent décibels se noient en larmes
Pour chaque balle; une autre tête vide
Maintenant que le bonheur s'en va...

Celui qui protestait
Performe une petite routine
Te sermonne avec condescendance
Te sens pas mal
Si y te font douter de tes pensées
Tu te sens un peu floué
Mais c'est pas qu'ils se foutent de toi; non

La télévision se glisse sournoisement dans ta tête
Comme un jingle de Mc Do
J'aimerais apprendre au monde à chanter
Bien à l'unisson
La symphonie du vide, ouais
Mais t'en as rien à foutre (Rien à foutre)
C'est fait pour que tu t'en foutes (Que tu t'en foutes)
Y savent que tu vas t'en foutre... (Tu t'en fous)

Parie ta cupidité
Parie ta fierté
À quoi bon tenter de lutter, tant d'autres ont essayé?

On est les putes
Intellectuellement stériles
Les gens fuckés
Disfonctionnellement formés

Un autre cachet contre le mal
Un autre cachet contre le mal
Un autre cachet contre le mal
Pour vivre dans’ conformité

Une autre prière pour mon salut
Une autre prière pour une meilleure vie
Une autre prière pour notre salut
Anyway, après y’a le paradis

Perdre la bataille, perdre la guerre
Perdre tout ce qui nous rendait fier
Perdre la volonté de se battre
Un autre cachet contre le mal

Na na na na na
La na na na na
Na na na na na
Na na na na na

Routine, dettes et longues journées
Paie pas attention, paie le loyer
Lègue tes excès à tes enfants
Un petit peu de foi devrait nous sauver

Sauve-nous!
L'existence, d'l'être humain
En péril, Résistance;
Essentielle, le futur;
Incertain, les chances sont
Astronomiquement contre nous
Juste les génies ou les fous
Mèneraient une bataille perdue
Contre leur gigantesque égo
Quand abandonner parait si confortable

Et nos vies passent, comme les métros
On connait le vrai, mais on aime le faux
Le faux est simple, le simple rend heureux
Pourquoi se battre contre la tradition quand on peut
S'admettre vaincu, vivre en déclin
Être les victimes de notre propre système?
Le statu quo, fait de méfiance
Dis-moi pourquoi quelqu'un voudrait que ça change?

Chacun pour soi
Dans son petit club
J'aimerais vous introduire à notre hôte
Lui, y'a le sien, puis moi, j'ai le mien
Voici le Déclin

On est les putes
Et les fuckés
Des munitions
Dans’ guerre de classes
On aime notre reine
On se sacrifie
On est de l'engrais
Des parasites
On est les putes
La culture avec un grand C
On est les putes
Et les fuckés
Des munitions
Dans’ guerre de classes

Il y avait des temps et des temps
Qu'je n'm'étais pas servi d'mes dents
Qu'je n'mettais pas d'vin dans mon eau
Ni de charbon dans mon fourneau
Tous les croqu'-morts, silencieux
Me dévoraient déjà des yeux
Ma dernière heure allait sonner
C'est alors que j'ai mal tourné
N'y allant pas par quatre chemins
J'estourbis en un tournemain
En un coup de bûche excessif
Un noctambule en or massif
Les chats fourrés, quand ils l'ont su
M'ont posé la patte dessus
Pour m'envoyer à la Santé
Me refaire une honnêteté
Machin, Chose, Un tel, Une telle
Tous ceux du commun des mortels
Furent d'avis que j'aurais dû
En bonn' justice être pendu
À la lanterne et sur-le-champ
Y s'voyaient déjà partageant
Ma corde, en tout bien tout honneur
En guise de porte-bonheur
Au bout d'un siècle, on m'a jeté
À la porte de la Santé
Comme je suis sentimental
Je retourne au quartier natal
Baissant le nez, rasant les murs
Mal à l'aise sur mes fémurs
M'attendant à voir les humains
Se détourner de mon chemin
Y'en a un qui m'a dit: « Salut!
Te revoir, on n'y comptait plus »
Y'en a un qui m'a demandé
Des nouvelles de ma santé
Lors, j'ai vu qu'il restait encor’
Du monde et du beau mond' sur terre
Et j'ai pleuré, le cul par terre
Toutes les larmes de mon corps

A s’tient au Business pis a s’montre les cuisses
‘A tête rasée pis a reste chez son père
‘Est super branchée, son voisin c’est Coco
A l’achète sa baguette au Lux, pis a s’le rentre au milieu

A s’appelle Sophie
A s’appelle Sophie
A s’appelle Sophie
Sophie Stiquée

A r’pousse son brunch au champagne rose dans son condom mignon
‘Était en train de se raser un mohawk su’a chatte quand Andy Warhol y’est mort
‘A fait des performances au Cegep avec mille écrans diapo
Pis quand son chum peut pu bander, y fait sa musique électro

A s’appelle Sophie
A s’appelle Sophie
A s’appelle Sophie
Sophie Stiquée

Y’a tout mis su’ un « tape » pis y l’a entrainée pour ses « cues »
‘A pu rien qu’à se tortiller « live » devant ses « poor darlings » (« Poor darlings »!)
A s’lamente su’l’ « stage », a besoin d’s' « axprimer »
A chante les méchantes bombes « nucléailleres », qui tombent su’a tête des pauvres « balaeines »

A s’appelle Sophie
A s’appelle Sophie
A s’appelle Sophie
Sophie Stiquée

Entre deux lignes de « coke », a s’pogne un chevalier d’la couette
‘Est plus « flyée » qu’la Dufresne, c’est la Poune du « niou » wave
A boude Videotron pis notre pauv’ Géo
A veut son « show » au Quatre Saisons juste avant la bûche

A s’appelle Sophie
A s’appelle Sophie
A s’appelle Sophie
Sophie Stiquée

Je t'aime
oh, oui je t'aime!
moi non plus
Je vais et je viens
entre tes reins
et je me retiens

je t'aime
oh, oui je t'aime!
moi non plus
Tu vas et tu viens
entre mes reins
tu vas et tu viens
entre mes reins
et je te rejoins

je t'aime, je t'aime!
moi non plus

Je vais et je viens
entre tes reins
et je me retiens
Tu vas et tu viens
entre mes reins
tu vas et tu viens
entre mes reins
et je te rejoins

je t'aime je t'aime
oh, oui je t'aime!
moi non plus
Je vais et je viens
entre tes reins
je vais et je viens
entre tes reins
et je me retiens
non! Allez viens!

J'connais pas l'nom des étoiles dans le ciel
Ni des rivières, ni des oiseaux
Honte à moi, trop souvent j'connais pas l'chemin
qu'y m'faudrait prendre pour être content
J'connais pas la couleur d'un bill de vingt
J'connais même pas le nom de mon voisin
J'connais rien

Mais y va toujours y avoir
d'la neige au mois d'janvier
Y va toujours y avoir un feu de forêt
Dans l'temps des bleuets
Toujours y avoir du vent su'l' St-Laurent
Tu peux pas changer ça
Chante-moi pas

Mais y va toujours y avoir
De l'eau dedans mon vin
'vas-tu toujours y avoir
que'qu'chose en moins
quand tout c'que t'as c't'une tranche de pain
Quand l'vent souffle, moi j'sais
D'où c'est qu'ça vient
Yen a qui ont tout' pis tout' les autres, y ont rien

Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi de fruits
Les bateaux
Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux des idées vagabondes aux reflets de ciels bleus
De mirages
Traînant un parfum poivré de pays inconnus
Et d'éternels étés où l'on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour, un verre à la main
Je perds la notion des choses et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose, un merveilleux été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras l'amour qui comme un fou
Court au-devant de moi et je me pends au cou
De mon rêve
Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans la soute à charbon
Prenant la route qui mène à mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines où rien n'est important
Que de vivre
Où les filles alanguies vous ravissent le cœur
En tressant m'a-t-on dit de ces colliers de fleurs
Qui enivrent
Je fuirais, laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
La, la, la, la, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la, la, la, la

Pour nous sortir des chemins
Qui vont mentir jusqu'à offrir des paradis qui n'étaient rien
Terres brûlées sans lendemain

Pour nous sortir de la honte
Qui nous entraîne coup sur coup sur des vitrines qui se moquent de nous
Blesser la vie vaste et profonde

Je frappe aux portes du matin
Plus rien dans les mains

Qui sait, peut-être je n'ai pas de tête
Mais un tout petit trou par où je vois les étoiles de temps à autre
Qui sait, peut-être je n'ai pas de tête
Mais une toute petite brèche dans un mur d'où vient la rumeur des gens

Qui sait, peut-être je n'ai pas de cœur
Juste un petit moteur sans chaleur qui chante sa chanson en mineur
Qui sait, peut-être je n'ai pas de cœur
Juste un tout petit bruit qui me fait peur la nuit dans le silence entre les heures

Si j'avais juste la moitié d'une tête
J'entendrais tes appels au secours
Cette moitié me suffirait pour savoir ce qui t'a blessée
Et si j'avais juste la moitié d'un coeur
Je verrais tes cernes au petit jour
Cette moitié me suffirait pour comprendre le mal que je te fais

Qui sait, peut-être que je n'ai pas d'âme
Juste une toute petite flamme, l'écho d'une étoile morte depuis des millions d'années
Qui sait, peut-être que je n'ai pas d'âme, non même pas de flamme
Juste une ombre, un vide, une petite pièce sombre, le creux entre de l'amour

Si j'avais juste la moitié d'une âme
Je pourrais voler bien plus haut
Je verrais tes yeux éteints, je saurais faire ce qu'il faut
Si j'avais juste une poussière d'âme
Je ne pourrais plus jamais te briser
Mais je ne sais pas t'aimer et je te fais pleurer

Qui sait, peut-être je n'ai pas de tête
Mais un tout petit trou par où je vois les étoiles de temps à autre
Qui sait, peut-être je n'ai pas de tête
Juste un tout petit bruit qui me fait peur la nuit dans le silence entre les airs

J’oublie les secondes
Parce que j’ai tout le temps du monde
Pour te garder
C’est gravé dans les étoiles
Dans mon palace
Tu es dessinée sur une toile
On est ensemble
Tu peux courir mais tu restes en place

Refrain
Tu l’sais que tu m’veux
Tu l’sais que t’as besoin d’moi
Tu l’sais que tu m’aimes
On s’comprend mal
Tu l’sais qu’t’es pas bien
Quand t’es super loin
Je l’sais qu’ça s’peut pas
C’est pas normal

Dans mes veines
Un liquide rougi de patience
Dans l’arène on danse
Un univers nous guide dans le noir
Tous les signes mènent
Dans mes bras et ce n’est pas d’la chance
Pèse ta haine dans la balance
Trop légère pour le poids de l’histoire

J’oublie les secondes
Parce que j’ai tout le temps du monde
Pour te garder
T’es gravé dans les étoiles

Sur ta photo un peu blême
Je nous voyais en tandem
Ta main Darlin'
Dans la mienne
Sous tes allures un peu mondaines
Et tes manières à l'ancienne
Qui sait Darlin'
Qui tu aimes

Darlin'
Dans ta ville américaine
Darlin'
Tu m'as mis en quarantaine
Darlin'
Et quand tu m'entraînes
Je ne suis Darlin'
Plus le même

T'auras tout fait pour me plaire
Tu fais monter les enchères
Dis-mois Darlin'
Ou ça nous mène

Pourquoi tant des mise en scène
Et pourquoi jouer les sirènes
Tu sais Darlin'
C'est pas la peine

Darlin'
Dans ta ville américaine
Darlin'
Tu m'as mis en quarantaine
Darlin'
Et quand tu m'entraînes
Je ne suis Darlin'
Plus le même

Je pensais bien tout savoir sur
L'amour et ses rengaines
Et je me croyais tellement sûr de moi
Mais ces yeux-là que tu promènes
Sur moi comme des gestes obscènes
Tu le vois bien

credits

from Zoo 3, released December 21, 2018
Voix: Karl Meury

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