Scène d’air, laissé sans nacelle
Un homme frêle dans l’enclos d’ses ennemis
Pas blindé, mal ajusté
Les nerfs retroussés et le monde là-haut m’harcèle

Ma voix sincère s’envenime de pessimisme
Homme à l’ombre qui pense catastrophiquement

Ramener le rejeté
Un peu fait, le savant s’offre l’idiot
Minuit et pas guéri
Surprendre et fuir, le mépris guette ma démission

Ma voix sincère s’envenime de pessimisme
Homme à l’ombre qui pense catastrophiquement

Hey aweille ouais oh oh

Scène d’air, laissé sans nacelle
Un homme frêle dans l’enclos d’ses ennemis
Ramener le rejeté
Un peu fait, le savant s’offre l’idiot

Ma voix sincère s’envenime de pessimisme
Homme à l’ombre qui pense catastrophiquement
Faut que j’m’en crisse, chu un vaurien pessimiste
Homme à l’ombre qui voit claustrophobiquement

M’man pis p’pa sont lourds, sont hors-délai
Les fittings en vert-de-gris
La mort s’impose et elle approche
Les pas s’avancent comme rien de tel
Gars de plan, gars d’action, un cobra
Dans une sphère de défaillance
Je suis prêt pour avoir mon héritage
Gaiement la mort s’annonce

J’veux voir mon or, il faut que débordent
Les coffres de mon rêve faste
Pas une once tôt ou tard, l’doute est un figurant
Mais tout ce qui est doux j’me lasse

La grosse vie est rare, elle saigne du nez
Le temps est rogné mort
Mes parents sont comme incrustés
Les gains et l’or croient
J’suis un sot patient et j’aime la job
Et mes vieux sont dans l’réchaud
M’man pis p’pa sont lourds, sont hors-délai
Mais mon futur lot est gros

J’veux voir mon or, il faut que débordent
Les coffres de mon rêve faste
Pas une once tôt ou tard, l’doute est un figurant
Mais tout ce qui est doux j’me lasse

J’veux voir mon or, il faut que débordent
Les coffres de mon rêve faste
Pas une once tôt ou tard, l’doute est un figurant
Mais tout ce qui est doux j’me lasse

Pas une part de votre élite
Ben juste normal
La crasse suture les bricolages brisés de ma gorge
Pas sous surveillance toujours
Ben juste normal
Déclasse par la peur et brise par désir ostentatoire

Casse-tête, vérité des rôles
Choc, mort. Forces ennemies de front
Peste, trouille. Priver l’homme de faire
Ouais l’agneau dormant mord mal

Tout me presse de trouver ‘a paix
Et puis c’est normal
Toqué pour ma dignité
Pressé jusqu’à sec
Trou dans l’barillet du gun
Mais c’est normal
Faire l’encontre du plaisir, faut que règne l’ordre en enfer

Casse-tête, vérité des rôles
Choc, mort. Forces ennemies de front
Peste, trouille. Priver l’homme de faire
Ouais l’agneau dormant mord mal

Casse-tête, vérité des rôles
Choc, mort. Forces ennemies de front
Peste, trouille. Priver l’homme de faire
Ouais l’agneau dormant mord mal

C’est moi le méchant
Mais mon dessert
J’en livre une part en frais d’extorsion
Soupe engraissante
Quel est mon complexe?
J’en ai calé la moitié

À moi le rot
On sert toute chaud
Le gros verrat c’est moé
Mon ventre famine
Moi mon vin j’veux le boire
Allez sors-moi le gras
Et les pennes piquantes me fessent

Et puis voir le bon bar à salade
Et ça hausse mes immenses attentes
La pâte est très dure et un sec plaisir
Mais icitte c’est mon pain à l’ail

À moi le rot
On sert toute chaud
Le gros verrat c’est moé
Mon ventre famine
Moi mon vin j’veux le boire
Allez sors-moi le gras
Et les pennes piquantes me fessent

C’est moi le méchant, mon corps se dessèche
Après les calmars, boulettes et linguine
Ouais j’sais faut marcher et j’ignore comment
Si j’ai l’choix, un peu d’sauce brune

À moi le rot
On sert toute chaud
Le gros verrat c’est moé
Mon ventre famine
Moi mon vin j’veux le boire
Allez sors-moi le gras
Et les pennes piquantes me fessent

Guy c’t’une bête