1. |
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Loin de mes yeux, jours heureux
Tous ces gens devant leur télé
Excités, qui ne font que ruminer
Qu'est-ce qui cloche chez moi? J'tu si repoussant?
Pourquoi personne ne veut me baiser ?
J'veux pas finir ma vie esseulé(e)
Pourquoi tout le monde doit être si parfait?
Tous ces soulons au bar toute la journée
Qui s'apitoient sur leur propre pitié
Se demandant chaque jour pourquoi y reviennent là
C'est tu l'alcool ou la trépidation
De voir tous les trains quitter la station
Et de rester là si seul sans l'ombre d'un billet
Tu rallumes ma vie
Tu me donnes l'espoir
D'encore me relever
Tu rallumes mes jours
Et puis, t'enflammes ma vie
Cherche pas plus loin, non ya pas de réponse
À chaque désastre de plus on s'enfonce
Ya pas de truc magique pour vaincre la tristesse
C't'injuste la vie, et, moi, je m'en réjouis
Parce qu'ici c'est pas le paradis
Juste une planète au bord de l'autodestruction
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2. |
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Je t’ai vu tracer le long du paysage
Une ligne des aimées qui détruisent ton langage
Et quand tu chantais plus fort dans ton silence
Je voyais les larmes couler toujours à contresens
Mais quand les saisons attendront ton retour
Ce sera le vent qui portera secours
Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie
Raconte-moi, qu’on puisse trembler ensemble
Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus
Raconte-moi, qu’on puisse crier tout bas
Crier tout bas
J’ai voulu calmer ton souffle qui s’étouffait
Des courses vers le vide, ton rire qui soupirait
Si tu mets le cap vers des eaux restant troubles
Je serai le phare qui te guidera toujours
Mais quand les saisons attendront ton retour
Ce sera le vent qui portera secours
Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie
Raconte-moi, qu’on puisse trembler ensemble
Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus
Raconte-moi, qu’on puisse crier tout bas
Crier tout bas
Je t’ai vu tracer le long du paysage
Une ligne des aimées qui détruisent ton langage
Et quand tu chantais plus fort dans ton silence
Je voyais les larmes couler toujours à contresens
Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie
Raconte-moi, qu’on puisse trembler ensemble
Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus
Raconte-moi, qu’on puisse crier tout bas
Et si la terre est sombre, et si la pluie te noie
Raconte-moi, qu’on puisse trembler ensemble
Et si le jour ne vient pas dans la nuit des perdus
Raconte-moi, qu’on puisse crier tout bas
Crier tout bas
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3. |
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VIOLE-MOI
VIOLE-MOI ENCORE, MON PAPA
VIOLE-MOI
VIOLE-MOI ENCORE
JE NE SUIS PAS LA SEULE
JE TOMBE DANS LE PIÈGE
JE NE SUIS PAS LA SEULE
JE SUIS IDIOTE PEUT-ÊTRE
VIOLE-MOI
FAIT LE FAIT LE ENCORE
CREUSE-MOI / VIOLE-MOI ENCORE
CELUI QUI PAYE NOS VIES
J’AI DONNÉ MON ESTIME
UNE FOIS LA HONTE PARTIE
TU SERAS L’AUTRE VICTIME
PLAQUE-MOI AU SOL DE FORCE GASPILLE-MOI À LA SOURCE
DÉTRUIRE L’ÂME SOUS MON TORSE
J’LE DOIS BIEN À TA BOURSE
VIOLE-MOI, VIOLE-MOI, ENCORE
VIOLE-MOI, VIOLE-MOI, VIOLE-MOI ENCORE
VIOLE-MOI, VIOLE-MOI, ENCORE
VIOLE-MOI, VIOLE-MOI, VIOLE-MOI ENCORE
VIOLE-MOI
VIOLE-MOI
VIOLE-MOI
FAIT LE FAIT LE ENCORE
SAUVE-MOI, SAUVE-MOI,
SAUVE-MOI
SAUVE-MOI, SAUVE-MOI
VIOLE-MOI
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4. |
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Pendant qu'tu meurs au tiers monde
J'ai la conscience un peu sale
J'suis peut-être mieux d'garder intactes les frontières de ma raison
Et même si tous mes proches me donnent l'absolution totale pour purifier mes actions
T'es d'la poussière pour not' race
De la brume
Dommage collatéral
De la brume
Ta liberté ou mon zèle
Ta vie ou mon piédestal
Je m'explique toujours mal comment un drame aussi brutal
Puisse devenir tellement normal
T'es d'la poussière pour not' race
De la brume
Dommage collatéral
De la brume
Pendant qu'tu meurs au tiers monde
J'sais pu trop c'qui faut que j'fasse
Même si j'donne toutes mes cennes au cours de toute mon existence tu reviens sur ma conscience
Même si j'mets tout mon change dans un petit pot en métal tu reviens sur ma conscience
T'es d'la poussière pour not' race
De la brume
Dommage collatéral
De la brume
T’es d’la poussière pour not' race
Juste un dommage collatéral
T’es d’la poussière pour not' race
Juste un dommage collatéral
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5. |
Athena - Dollorama
03:38
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Tu devineras pas qui qu’j’viens d’voir dins rayons du Dollorama
A plaçait des cossins s’és étagères
Jamais su son vrai nom,
j’me disais que toé tu devrais l’savoir
Avait des boutons, des gros tetons pis les dents noires
On l’appelait p’tite charrue, c’était le nom que lui avaient donné ses frères
Y’étaient dans même école, ché pas combien qu’a pouvait n’avoir
C’taient pas tous des bolles à c’qu’y faut croire
Elle est minutieuse et à son affaire
Elle prend soin de la vaisselle de verre
Fabriquée par ses amis les Chinois
Dans la grande famille de Dollorama
Avait tout ce qu’il faut pour rien avoir
Rien avoir d’autre qu’une beurrée de marde
Ché pas mais ça sentait la grosse misère
Était dans son p’tit coin, c’était encore trop grand faut croire
Avait des boutons, des gros tetons pis les dents noires
A décidé d’flusher l’école, a commençait à peine le secondaire
Paraît qu’était enceinte mais ça c’tait p’t’être rien que des histoires
Tout cas a paraît mieux dins étagères
C’est bête à dire mais chu content pour elle
Elle aurait pu finir dans une poubelle
Tripotée par des salauds et des rats
Comme plusieurs de ses amis les Chinois
J’imagine que c’est très valorisant,
Veiller à satisfaire son client
Assidue comme ses amis les Chinois
Merci, bonsoir, ni hoa, sayonara
Que c’é qu’j’espérais icitte déjà
Ça doit être la p’tite charrue qui m’a troublé
J’me souvenais pus c’que j’faisais là
J’ai tourné l’coin ben vite, j’ai ramassé une paire de bas
Avait pu d’boutons, des gros tetons pis un partiel
J’ai continué d’marcher dans la lumière des rayons du Dollorama
J’pognais n’importe quoi en sachant qu’ça servirait pas
J’me suis souvenu qu’nous autres on l’aimait ben
C’tait rien qu’une piasse pour y pogner les seins
Ça vaut pas cher mais ça fait ben pareil
Quand l’jeudi tu reçois ton chèque de paye
Dans une enveloppe de papier chinois
Signé de la main de « Dollorama »
J’imagine que c’est très valorisant,
Veiller à satisfaire son client
Assidue comme ses amis les Chinois
Merci, bonsoir, ni hoa, sayonara
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6. |
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Le soleil brille à Barcelone
Un Américain feel alone
Il ne sait pas ce qui l'attend
Au coin de la rue en rentrant
Qu'il est loin mon pays natal
Se dit la grosse Suédoise
Qui vient de se faire braquer par un
Négro sur rue des Assassins
Le soleil fait chauffer la place
Où se retrouvent tous les paumés
Aux touristes font des grimaces
Les chiens, les chats, les pesetas
On a cherché les ecstasies
Mais c'était vraiment hors de prix
On s'est rabattu sur l'absinthe
à Barcelone, à Barcelone
La dèche m'attend
Je prends du vin
Et elle m'a laissé sur le carreau
La dèche m'attend
Je prends du vin
Elle est allée r'voir les toxicos
à Amsterdam
Les keufs sont habillés d'kaki
Sont vraiment fiers de leur képi
Ça va vite et puis patatrack
T'as reçu un coup de matraque
Les pompes sont réutilisables
Se disent les gamins qui s'amusent
À se lancer des gros cailloux
À Barcelone, à Barcelone
La dèche m'attend
Je prends du vin
Et elle m'a laissé sur le carreau
La dèche m'attend
Je prends du vin
Elle est allée r'joindre les toxicos
On a volé tout le travail d'Annabel qui maintenant braille
Elle leur avait pourtant confié
Mais ils étaient bien trop bourrés
Qui vaincra bande d'enculés?
Le contrôleur, les garnements?
Pas de fric pour le supplément
à Barcelone, à Barcelone
La dèche m'attend
Je prends du vin
Et elle m'a laissé sur le carreau
La dèche m'attend
Je prends du vin
Elle est allée r'joindre les toxicos
Amour quinze ans insoutenable
Amour trente ans presqu'invivable
Amour toujours inévitable
La ville s'est faite tout belle
Je pense encore à Isabelle
Qui m'a laissé sur le carreau
Pour aller r'joindre les toxicos
Une fille qui s'endort dans un bar
Ses cheveux traînant dans la bière
Se sent comme une serpillière
à Amsterdam, à Amsterdam, à Montréal
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7. |
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Y’ont la puissance et la force
Que t’as jamais vu d’ta vie
Y peuvent se changer, s’maquiller
Mettre des collants pour péter des yeules
Le monde a peur de rire d’eux autres
Mais y’ont des criss de suits laids.
Go go guerriers puissants x3
Guerriers puissants qui se transforment
Y savent que le monde savent qui savent
Qui savent qui vont les sauver
Y’ont des grosses épées en mousses
Comme le dimanche d’in grandeurs natures au Mont-Royal
Le monde a peur de rire d’eux autres
Mais y’ont des criss de suits laids.
Go go guerriers puissants x3
Guerriers puissants qui se transforment
Go go guerriers puissants x3
Guerriers puissants qui se transforment
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8. |
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Danser avec moi le achy breaky dance
Frappez des mains allez suivez les pas
C'est facile à danser oublier les ennuies
Allons danser le achy breaky dance
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9. |
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Les matins se suivent et se ressemblent
Quand l'amour fait place au quotidien
On n'était pas faits pour vivre ensemble
Ça n'suffit pas toujours de s'aimer bien
C'est drôle, hier on s'ennuyait
Et c'est à peine si l'on trouvait
Des mots pour se parler du mauvais temps
Et maintenant qu'il faut partir
On a cent mille choses à dire
Qui tiennent trop à coeur pour si peu de temps
On s'est aimés comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
À demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
On fait c'qu'il faut, on tient nos rôles
On se regarde, on rit, on crâne un peu
On a toujours oublié quelque chose
C'est pas facile de se dire adieu
Et l'on sait trop bien que tôt ou tard
Demain peut-être ou même ce soir
On va se dire que tout n'est pas perdu
De ce roman inachevé on va se faire un conte de fées
Mais on a passé l'âge, on n'y croirait plus
On s'est aimés comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
À demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de vos bouquins dormez en paix
Une simple histoire comme la nôtre
Est de celles qu'on n'écrira jamais
Allons petite il faut partir
Laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer
La patronne du café
Va encore nous dire "Salut les amoureux!"
On s'est aimés comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
À demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
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10. |
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Ton vieux poulailler s'écroule, le renard mange tes poules
Crois-moi il serait plus sage de remplacer ton grillage
Ta femme est bien trop jolie, ça va causer des ennuis
Si je veux qu'elle soit fidèle faudra lui couper les ailes
Et si moi je n’veux pas, je n’veux pas couper ses ailes
Et si moi je n’veux pas, je n’veux pas couper ses ailes c'est mon droit
Moi je suis toujours content quand je joue quand je joue de la guitare
Moi je suis toujours content quand je joue quand je joue mon instrument
Tu passes ton temps au bistro, monsieur docteur dit qu’tu bois trop
Tu peux commander une bière et une place au cimetière
Tu ne vas jamais à la messe, tu ne vas jamais à confesse
Fais brûler quelques chandelles si tu veux aller au ciel
Et si moi je n’veux pas, je n’veux pas couper ses ailes
Et si moi je n’veux pas, je n’veux pas couper ses ailes c'est mon droit
Moi je suis toujours content quand je joue quand je joue de la guitare
Moi je suis toujours content quand je joue quand je joue mon instrument
T’as jamais aimer l'école, t'aimais mieux la petite Nicole
Aux calculs, à l'écriture, tu préférais la nature
Il paraît que t'ai tellement doué qu’tu peux devenir député
Fais donc de la politique et laisse tomber la musique
Et si moi je n’veux pas, je n’veux pas couper ses ailes
Et si moi je n’veux pas, je n’veux pas couper ses ailes c'est mon droit
Moi je suis toujours content quand je joue quand je joue de la guitare
Moi je suis toujours content quand je joue quand je joue mon instrument
Et si moi je n’veux pas, je n’veux pas couper ses ailes
Et si moi je n’veux pas, je n’veux pas couper ses ailes c'est mon droit
Moi je suis toujours content quand je joue quand je joue de la guitare
Moi je suis toujours content quand je joue quand je joue mon instrument
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11. |
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Celui qui était fort hier
Ne sera que poussière demain
Malgré la grandeur des refrains
Et malgré l'arme qu'il a à la main
Tout ce qui monte redescend
Celui qui tombe se relèvera
Si aujourd'hui je pleure dans tes bras
Demain je repartirai au combat
Ce n'est sûrement pas de briller
Qui nous empêchera de tomber
Ce n'est sûrement pas de tomber
Qui nous empêchera de rêver
Ce qui reste à jamais gravé
Dans tous les cœurs disloqués
N'est pas objet qui ne pense qu'à briller
Mais pour tous tout geste de vérité
Demain nous donnerons nos armes
En offrande à notre dame
Pour ces quelques pécheurs sans âme
En échange des ornements de nos larmes
Ce n'est sûrement pas de briller
Qui nous empêchera de tomber
Ce n'est sûrement pas de tomber
Qui nous empêchera de rêver
Même les yeux, le cœur aveuglé
Par l'alcool, le sang troublé
Par le frère de l'huître scellé
Bien droit, nous continuerons à marcher
Une fois deux par deux rassemblés
Nous partirons le poing levé
Jamais la peur d'être blessés
N'empêchera nos cœurs de crier
Ce n'est sûrement pas de briller
Qui nous empêchera de tomber
Ce n'est sûrement pas de tomber
Qui nous empêchera de rêver
Ce n'est sûrement pas de briller
Qui nous empêchera de tomber
Ce n'est sûrement pas de tomber
Qui nous empêchera de rêver
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12. |
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Respirer la vie dans une lettre
Perdre espoir, ne plus jamais être ensemble
Mon courage est au sommet
J’le dit tu le sais
Comment tu dis qu’j’suis ok
Quand je parle à une machine
Comment on souhaite bonne nuit quand
Je parle à une machine
Les grandes villes ont leurs perdants
Les p’tites villes ont leurs vices
Quatre cinq chums
L’un veut une bière, l’autre une smoke
Je n’suis qu’un téléphone qui t’attend dans l’autre zone
Comment j’peux dire que je m’ennui
Quand je parle à une machine
Comment je souhaite bonne nuit quand
Je parle à une machine
Affranchir l’esclave de l’ignorance
Enseigner l’amour à une putain
Comment je peux dire que je m’ennuie
Quand je parle à une machine
Comment je souhaite bonne nuit quand
Je parle à une machine
Comme je peux dire que j’me sens seul
Quand je parle à une machine
Le message est pas mal simple
Moi j’haïe ta machine
J’haïe ta machine
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13. |
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Il y a de cela des lunes et des lunes
Alors que la terre de nos terres était encore brune
Et que les pères de nos pères burinaient les runes, chacune
Des contrées se sont rencontrées afin de contrer une lacune
Remarquée par le Monarque des monarques
Yvan, désireux de laisser sa marque
De commerce
Voulait lever les herses
Afin que le commerce perce
Les barrières et que les sesterces
S'acquièrent sans frontières
Manifestement, Yvan
L'empereur de la peur
A les paumes sales et souillées de sang
Il a bâti son royaume en assujettissant
Tout à la fois les petits gnomes que les clans les plus puissants
Sous son immense heaume blanc et resplendissant
Et depuis ce temps sous le chaume, les paysans sont agonisants
Yvan a les paumes sales et souillées de sang
Les paysans sous le chaume sont agonisants
Soit-disant pour remédier à ce merdier
Yvan invite à sa table tous les notables
Un seul est jugé indésirable
Un incroyable nain à la barbe vénérable
En exil dans une île
Coupable !
De n'avoir jamais fléchi l'échine
Devant la Machine du Seigneur de la rancœur de pierre
Qui tient rigueur à l'insulaire
Et l'isole dans son atoll
Les monarques unis pour abattre les clôtures
Se sont réunis entre quatre murs
Afin que le plus petit de leurs murmures meure
Sous le cliquetis des armures
L'heure est au leurre
À la bataille des murailles
Au-delà du portail, c'est la ripaille
Pour les quelques canailles
Mais pas une grenaille ne reste pour la marmaille
(Mais pas une grenaille ne reste pour la marmaille)
Camarades, tous aux barricades ! À l'assaut de la palissade !
Finie la mascarade !
Pas question qu'on nous mène à l'abattoir
Sans pouvoir savoir
Ce que le pouvoir
Nous cache dans le noir
Camarades, tous aux barricades ! À l'assaut de la palissade !
Finie la mascarade !
Pas question qu'on nous mène à l'abattoir
Sans pouvoir savoir
Ce que le pouvoir
Nous cache dans le noir »
Samouraïs et racaille
Aux portes des murailles
Avec L.O.C.O L.O.C.A.S.S.
Se dressent à la herse de la forteresse
Où se terre l'essaim de spadassins assassins d'Yvan le suffisant
Ombres sombres en nombre suffisant
Pour éradiquer le clan des dissidents
Et disséminer des dents aux quatre vents
À main nue, sans gants
Sanglants, y feront pas semblants
Mais pour l'instant, seules coulent la salive et les invectives
Des deux côtés de la rive
Les regards se rivent
La tension est vive
On est sur le qui-vive
En attendant que l'inévitable arrive
Et quand de main de maître
On perce le périmètre
La clique rapplique
Les flics paniquent
Comme des yaks
Passent à l'attaque et matraquent du tac au tac
Rak Tak !
C'est le saccage, la bête est sortie de sa cage
On nage en plein Moyen-Âge
Casqué, masqué, l'escadron
Fond sur tous les flancs comme un faucon sur un faon
« Mais pas question qu'on capitule !
Hardi, pardi !
Par ici la catapulte !
Selon les calculs, on peut percer le rempart de part en part »
En haut du château
On lance des carreaux
Certains sont K.O.
Sur le carreau
C'est le chaos
Camarades ! Camarades ! Camarades !
Camarades, tous aux barricades ! À l'assaut de la palissade !
Finie la mascarade !
Pas question qu'on nous mène à l'abattoir
Sans pouvoir savoir
Ce que le pouvoir
Nous cache dans le noir
« Camarades, tous aux barricades ! À l'assaut de la palissade !
Finie la mascarade !
Pas question qu'on nous mène à l'abattoir
Sans pouvoir savoir
Ce que le pouvoir
Nous cache dans le noir
Blasée, naze et gazée
La foule refoule et se défoule
Dans les faubourgs
Jusqu'au petit jour
C'est ainsi que voulant faire vaciller
Les sorciers du pouvoir qui n'ont pas sourcillé
Le peuple a fini éparpillé, par piller comme un lévrier
Tout un quartier ouvrier
Et pendant que les tribus s'attribuent le tribut du rififi
Le royaume s'unifie et se solidifie
Sous le dôme fantôme de l'économie
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14. |
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On était d'in party on voulait s'en aller
Après une couple de bocks on voulait quelqu'chose de plus
rock
On a calé nos verres on est sortis par en arrière
On fait une course dernier rendu y paye la bière
J'ai mis la musique à' planche j'savais qu'y fallait que
j'clenche
Les gars d'la gang c'taient pas des chauffeurs du dimanche
Destination au chalet de Karine
J'avais les pistons qui m'cognaient dans la poitrine
J'avais dans les narines le parfum de la gasoline
J'suis parti comme une bean au nom d'l'adrénaline
On se suivait de proche cent milles à l'heure dans l'croche
Rendu sur la quarante on faisait freaker les matantes
On dépassaient à gauche ou ben on dépassait à droite
Mon chum Alex me dit: Ralenti, c'pas grave si ils nous
battent
M'as t'en faire tu sauras que j'suis une personne fière
On a du fun de toute façon on fait mal à personne
Il se mordait les babines comme quelqu'un qui hallucine
Quelqu'un qui hallucine au nom d'l'adrénaline
Après ça je l'sais plus après j'm'en rappelle plus
Paraît qu'y aurait un char que j'aurais pas aperçu
Paraît que j'aurais trop bu
La vie est moins buzzante du fond d'ma chaise roulante
Mon chum Alex est dans l'coma plugué sur des patentes
Il va rester légume le regard dans la brume
J'suis dans la lune le coeur pesant comme une enclume
Tout le monde me dit qu'y faudrait pas que j'me sente
coupable
J'voudrais ben vous voir si vous seriez capable
J'aurais juste envie que quelqu'un m'assassine
Que quelqu'un m'assassine au nom d'l'adrénaline
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15. |
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Vous avez appelé le bureau du bonheur
Ne quittez pas...
Allo, allo monsieur l'ordinateur
Dites-moi, dites-moi où est passé mon cœur
Je vous appelle au bureau du bonheur
Car je sors à l'instant du ministère des pleurs
Dites-moi?
Ne quittez pas, bureau du bonheur
Où il est?
Nous recherchons votre petit cœur
Dites-moi?
Toutes les données dans l'ordinateur
S'il vous plait?
Sont programmées
Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh!
C'est arrivé hier matin
Avant cela tout allait bien
Je me promenais dans la rue
Quand soudain il a disparu
Je n'comprends vraiment pas pourquoi
On s'entendait bien lui et moi
Il est parti sans prévenir
Sans rien dire
Allo, allo monsieur l'ordinateur
Dites-moi, dites-moi où est passé mon cœur
J'ai vérifié ce n'est pas une erreur
J'ai un certificat signé de mon docteur
Dites-moi?
Ne quittez pas, bureau du bonheur
Où il est?
Nous recherchons votre petit cœur
Dites-moi?
Toutes les données dans l'ordinateur
S'il vous plait?
Sont programmées
Oh! Oh! Oh! Oh!
J'ai attendu toute la nuit
Mais il était vraiment parti
Il faut venir à mon secours
Vous êtes mon dernier recours
Je vous promets de vous donner
Tous les indices toutes les données
Il faut vraiment que vous m'aidiez
S'il vous plait
Allo, allo monsieur l'ordinateur
Ne cherchez surtout plus
J'ai retrouvé mon cœur
C'est un garçon au sourire enjôleur
Qui l'avait emporté en passant par erreur
Dites-moi?
Ne quittez pas, bureau du bonheur
Où il est?
Nous recherchons sourire enjôleur
Dites-moi?
Toutes les données dans l'ordinateur
S'il vous plait?
Sont programmées
Oh! Oh! Oh! Oh! X 2
|
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16. |
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Dit tes prières jeune homme
Oublie pas, mon fils
D'inclure tout le monde
Va en dessous, réchauffe-toi
Garde-toi loin des péchés
Jusqu'à temps que le marchand de sable se pointe
Dort avec rien qu'un œil d'ouvert
Pogne ton oreiller ben tight
Décriss la lumière
Rentre la nuit
Prend ma main
On s'en va au monde jamais jamais
Ya de quoi weird, ferme les lumières
Des grosses pensées à soir
Pis y sont pas de blanche neige
Dort avec rien qu'un œil d'ouvert
Pogne ton oreiller ben tight
Décriss la lumière
Rentre la nuit
Prend ma main
Là j'me couche
Prit le bon dieu qui garde mon âme
Si j'meurs avant que j'me lève
Prit le bon dieu qui pogne mon âme
Chute, p’tit bonhomme, dit pas un mot
Pis fait pas attention aux bruits
C'est juste la bébitte en dessous du lit
Dans ton garde-robe, dans ta tête
Décriss la lumière
Rentre la nuit
Grain de sable
Décriss la lumière
Rentre la nuit
Prend ma main
On s'en va au monde jamais jamais
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